Discovery : fiasco du projet anti-Raoult, énorme scandale en vue !

Les promoteurs de l’essai Discovery destiné à tester les différents traitements du COVID-19 ont ajouté in extremis un « bras » sur la chloroquine face à la pression du « populiste » et des réseaux sociaux concernant le traitement du Pr Raoult, biaisant dès le départ le test car ce protocole inclut l’azytromycine en association.

Cet essai a été annoncé à grand sons de « trompettes de la renommée » (mal embouchées) et a commencé le 22 mars. Il devait être le summum de la science moderne et véritable en réponse à l’obscurantisme médical de terrain !

Un article du Monde du 1er mai soulève un coin du voile  sans en tirer les conclusions, à la manière vicieuse habituelle de ce quotidien de « référence » : titre trompeur, exposé imprécis sans aucune conclusion, publié un jour de faible lectorat. Cela permet de dire qu’on en a parlé, tout en répandant un rideau de fumée. Ils sont très forts !

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/05/01/covid-19-sur-les-essais-cliniques-l-europe-est-un-echec_6038383_1650684.html

Sa lecture, pour un quelqu’un de formé sur le plan scientifique et doté de sens commun, permet cependant d’en tirer beaucoup d’enseignements. Et on peut déterminer que Discovery est entaché de tares qui menacent toute la crédibilité de la recherche française qui sera emportée dans la débâcle politique et médiatique.

1) Discovery n’a rien d’européen

Le Gouvernement français avait sélectionné sept pays européens et actionné la Commission européenne qui en représente 27, pour inclure un total de 3 200 patients, total qui eût été significatif (et comparable à celui étudié à l’IHU de Marseille, ce qui était le but).  Or, 5 semaines après l’ouverture des essais (le 22 mars) seul le Luxembourg a envoyé 1 unique patient sur 60 demandés, le dernier jour ! C’est un désaveu international quasi unanime. Le qualificatif « européen » est donc totalement usurpé, comme pour cacher l’unique maître d’œuvre et promoteur : l’Inserm dont on connaît l’opposition quasi rabique à Didier Raoult.

2) Discovery ou la vanité des donneurs de leçons

L’équipe de Discovery prétendait déjà être plus fiable que l’équipe du meilleur expert mondial, et que tous les pays où la chloroquine est autorisée. Aujourd’hui, Discovery  accuse  en plus l’Espagne, l’Italie et l’OMS  d’avoir préféré des « critères méthodologiques moins contraignants » !

Selon certaines sources, le contexte médiatique, dénoncé par certains médecins, entraverait l’essai clinique Discovery. Le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat, affirme que certains patients refusent d’être enrôlés dans l’essai Discovery parce qu’ils ne veulent pour traitement que de l’hydroxychloroquine… Les patients n’ont du coup que 20 % de chances de se voir administrer de l’hydroxychloroquine, et cela ne leur convient pas ! Évidemment ils ne veulent pas servir de cobaye ! Selon Jean-François Bergmann de l’Hôpital Saint-Louis à Paris, cette attitude concernerait quatre patients sur cinq dans certains hôpitaux, regrettant cette forme de populisme médical (sic!) qui ralentit l’émergence de la vérité. Les refus de s’enrôler dans l’essai clinique Discovery viendraient aussi de certains médecins.

3) Discovery et l’arnaque des essais ouverts !

Avec Discovery on a la facilité de n’avoir ni « double aveugle », ni même « simple aveugle ». En effet, sous la sibylline appellation d’essai « ouvert » : « patients et médecins  savent quel traitement est utilisé ». L’effet placébo  (qui provoque souvent plus de 30 % d’effets positifs) joue donc à fond dans cet essai qui se vante d’être plus « contraignant ». C’est une malhonnêteté manifeste ! Surtout lorsqu’on se souvient des accusations sur la méthodologie non conforme du protocole du Pr Raoult.

4) Malgré cette énorme facilité, Discovery est d’ores et déjà un échec retentissant

5 semaines  après l’ouverture des cohortes, le 22 mars, l’effectif n’est que de 22  % de l’objectif… et « on observe un ralentissement des inclusions ». Discovery va donc plafonner à 1/4 de ses prétentions… et des effectifs de sa cible de dernière minute, l’étude de Raoult que l’on voulait disqualifier !

5) Discovery explique son crash  de la façon la plus éculée et démagogue : « la faute à l’Europe »

« Le Monde » met ce mensonge en titre, c’est bien dans sa manière tordue. Alors que ce sont les pays membres qui ont toujours refusé de donner la « compétence Santé » à l’Europe. Plusieurs l’ont même déjà attribuée à leurs régions. L’Inserm a annoncé un projet « européen », alors que ce n’était que le sien.

Il s’agissait essentiellement de disqualifier le protocole « Raoult » qui ne serait pas conforme aux standards scientifiques. Le patron de Discovery met en cause des « régulations différentes des essais, selon les pays », alors qu’il y a autant de différences entre Paris, Angers, Toulouse, où chacun y va de son protocole à lui, sur le même sujet, et de ses critiques envers les autres, en pleine « guerre »…

6) Les initiateurs de Discovery ont commis l’imprudence de promettre, en pleine polémique, ses « premiers résultats dans les 15 jours », pour des raisons d’aveuglement idéologique

C’était le « deal » pour faire avaler le retrait subi de la chloroquine. Or, un tel délai était pire qu’impossible à respecter : c’était prendre les Français et tous leurs généralistes pour des cons. Avec la complicité des milliers de chercheurs qui « savaient ». Après un délai 2,5 fois supérieur plus aucune échéance n’est donnée… et les médias l’acceptent ! Quoi de pire, pour alimenter le « complotisme », que cette connivence éclatante entre les élites, face à la rupture d’un « deal national » déjà mal vécu ? Macron parle maintenant, sans en être assuré, du 14 mai  et la presse servile répercute sans aucune critique cette propagande  : http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-des-resultats-de-l-essai-discovery-seront-connus-le-14-mai-assure-macron-04-05-2020-8310828.php    , https://www.bfmtv.com/politique/covid-19-macron-annonce-que-les-resultats-l-essai-clinique-europeen-discovery-seront-connus-le-14-mai-1907598.html    

7) Toute la recherche française a couvert l’escroquerie fondamentale de Discovery : ne pas tester la bithérapie de Raoult !!! 

Discovery cumule les trucages.  Et il ne s’est encore pas trouvé 1 seul chercheur en France pour dénoncer ces sabotages grossiers.  Sans parler de la presse servile, ni bien sûr des politiciens trop occupés à paraître avant de disparaître dans le naufrage. Il faudra une grande lessive.

Conclusion : il est très urgent que les chercheurs français se démarquent publiquement de Discovery ! En effet : si Raoult était un faussaire récidiviste, le scandale serait réel, mais ne toucherait que peu de personnes. Tandis que si Raoult a raison : c’est l’Inserm, l’APHP, des CHU, et toute la recherche médicale française qui seront décrédibilisés, ridiculisés. La récession économique liée au confinement aveugle, et la place de 4e dans le nombre de morts par habitant seront déjà assez durs et dévastateurs pour le pouvoir macronien. Cet épisode piteux justifierait à lui tout seul un recours judiciaire. Si on y rajoute les masques, les tests, et les mensonges, l’addition promet d’être très salée.

Laveritepourtous.com

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